Lundi 16 juin 2014


Munis de leurs sacs à dos, ils sont prêts. Certains sont stressés, d’autres non. Leur présence est contrôlée. Le déroulement de leur journée sera conditionné par la grève (pas celle qui est rocailleuse) de la SNCF. Non, ils ne passent pas le baccalauréat. À votre AVIS, qui sont-ils ?


Tous ne sont pas d’accord sur
le sens de la marche à suivre
(mais tous sont arrivés, rassurez-vous).





Première étape : prendre le TGV pour la gare de Lyon qui, comme son nom l’indique, se trouve à Paris.



Nous passerons par la Franche-Compté !



Au cours du trajet, de multiples possibilités sont offertes aux élèves. Ici, lecture…



… là, réussite d’un jeu d’échecs…



… un peu plus loin, étalage de victuailles (on va dire qu’ils avaient prévu pour le soir dans le cas où nous aurions été bloqués à Paris).



Autres possibilités : alimentation du corps et de l’esprit…



… ou protection de sacs à dos.



Deuxième étape : traverser la capitale. Mais il faut le faire rapidement, sans traîner… parce que l’escale à tord !



Troisième étape : sortie du train obligatoire à Rennes où la marre-Rennes s’est fait sentir.



Quatrième étape : trajet en bus de Rennes à Roscoff. Nous devions prendre le train jusqu’à Morlaix puis le bus jusqu’à Roscoff. Cette étape, qui n’était pas prévue, a retourné un certain nombre d’entre nous.



À l’arrivée au port, un mythe s’est effondré.



L’île de Batz n’est pas une île.



Ils avancent, visiblement confiants, mais ne savent pas ce qui les attend.



Toute la troupe se dirige vers la navette. En attendant, l’île de Batz est redevenue une île.



La paix se lit sur les visages. Nos assaillants alsaciens n’imaginent pas ce qui va suivre…



Les guerriers sont armés. Un petit coup d’œil en arrière permet de vérifier que nous ne sommes pas suivis.



Les camarades se relaient.



Mais un pressentiment les pousse à redoubler de vigilance.



Aucun danger ici…



… mais de l’autre côté, un diplomate pourtant si semblable au symbole de la paix annonce une déclaration de guerre.



Celle des goélands ! Haut les mains !



L’attaque est rapide. Les goélands tentent de prendre le contrôle de la navette.



Un vaillant volatile vous voit !



Notre armée (prononcez « armein ») atteint la dernière étape, hautement symbolique, de son périple : le premier pied sur l’île de Batz !



Ce vers* a-t-il changé depuis l’année dernière ? (Pour prononcer correctement et comprendre la subtilité de la question qui précède, soyez attentifs à la liaison située à l’emplacement de l’astérisque.)

* Parfois, la rigidité de l’orthographe doit savoir s’adapter à l’usage qu’on souhaite en faire.



Dernière étape : direction la colo.



Déçu, Valentin fait déjà demi-tour.



Enfin arrivés ! Les élèves ont trouvé leur linge de lit propre (lavé, séché et posé sur leur lit) et se sont installés. Mais une question est sur toutes les lèvres : qui a pendu le linge pour le faire sécher ? Pourtant, la réponse est toute simple si vous êtes un peu enrhumé.



Avant…



… après !



C’est ici que s’achève notre petite rencontre épis-t-solaire entoilée. Bonne nuit !


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