Munis de leurs sacs à dos, ils sont
prêts. Certains sont stressés, d’autres non. Leur présence est
contrôlée. Le déroulement de leur journée sera conditionné par
la grève (pas celle qui est rocailleuse) de la SNCF. Non, ils ne
passent pas le baccalauréat. À votre AVIS, qui sont-ils ?
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Tous ne sont pas d’accord sur
le sens
de la marche à suivre
(mais tous sont arrivés, rassurez-vous).
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Première étape : prendre le TGV
pour la gare de Lyon qui, comme son nom l’indique, se trouve à
Paris.
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Nous passerons par la Franche-Compté !
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Au cours du trajet, de multiples
possibilités sont offertes aux élèves. Ici, lecture…
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… là, réussite d’un jeu d’échecs…
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… un peu plus loin, étalage de
victuailles (on va dire qu’ils avaient prévu pour le soir dans le
cas où nous aurions été bloqués à Paris).
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Autres possibilités :
alimentation du corps et de l’esprit…
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… ou protection de sacs à dos.
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Deuxième étape : traverser la
capitale. Mais il faut le faire rapidement, sans traîner… parce
que l’escale à tord !
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Troisième étape : sortie du
train obligatoire à Rennes où la marre-Rennes s’est fait sentir.
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Quatrième étape : trajet en bus
de Rennes à Roscoff. Nous devions prendre le train jusqu’à
Morlaix puis le bus jusqu’à Roscoff. Cette étape, qui n’était
pas prévue, a retourné un certain nombre d’entre nous.
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À l’arrivée au port, un mythe s’est
effondré.
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L’île de Batz n’est pas une île.
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Ils avancent, visiblement confiants,
mais ne savent pas ce qui les attend.
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Toute la troupe se dirige vers la
navette. En attendant, l’île de Batz est redevenue une île.
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La paix se lit sur les visages. Nos
assaillants alsaciens n’imaginent pas ce qui va suivre…
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Les guerriers sont armés. Un petit
coup d’œil en arrière permet de vérifier que nous ne sommes pas
suivis.
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Les camarades se relaient.
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Mais un pressentiment les pousse à
redoubler de vigilance.
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Aucun danger ici…
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… mais de l’autre côté, un
diplomate pourtant si semblable au symbole de la paix annonce une
déclaration de guerre.
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Celle des goélands ! Haut les
mains !
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L’attaque est rapide. Les goélands
tentent de prendre le contrôle de la navette.
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Un vaillant volatile vous voit !
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Notre armée (prononcez « armein »)
atteint la dernière étape, hautement symbolique, de son périple :
le premier pied sur l’île de Batz !
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Ce vers* a-t-il changé depuis l’année
dernière ? (Pour prononcer correctement et comprendre la
subtilité de la question qui précède, soyez attentifs à la
liaison située à l’emplacement de l’astérisque.)
* Parfois, la rigidité de
l’orthographe doit savoir s’adapter à l’usage qu’on souhaite
en faire.
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Dernière étape : direction la
colo.
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Déçu, Valentin fait déjà demi-tour.
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Enfin arrivés ! Les élèves ont
trouvé leur linge de lit propre (lavé, séché et posé sur leur
lit) et se sont installés. Mais une question est sur toutes les
lèvres : qui a pendu le linge pour le faire sécher ?
Pourtant, la réponse est toute simple si vous êtes un peu enrhumé.
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Avant…
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… après !
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C’est ici que s’achève notre
petite rencontre épis-t-solaire entoilée. Bonne nuit !
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